Lisez L'An Vert Numéro 54 Cliquez ici
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L'arrondissement de Vouziers est représenté par huit conseillers au sein du Conseil Général.
C'est plus que l'arrondissement de Rethel et même que celui de Sedan (six représentants chacun).
Notre secteur a en plus la chance de compter parmi les élus un sénateur (Marc Laménie) et un député (Jean-Luc Warsmann)
C'est dire l'importance que pourrait représenter ces huit conseillers, s'ils faisaient bloc pour défendre des projets de développement du secteur qu'ils représentent.
Il faut déjà remarquer que vis à vis de la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise, qui regroupe 6 des 8 cantons, la présence et la force de proposition de ces élus est plutôt discrète.
Pour les réalisations, la situation tourne à la mauvaise farce.
- En ce qui concerne les routes, l'arrondissement est le seul à ne pas être irrigué par le fameux Y ardennais.
Ce ne serait pas dramatique en soi, si le réseau secondaire permettait de rejoindre aisément une voie rapide, vers Reims, Sainte-Menehould, Rethel ou Charleville.
Le conseiller sortant de Vouziers, Clément Servais a été élu sur un programme qui comportait comme point fort une liaison express vers Rethel. Ce projet a été repris comme thème de campagne du député Warsmann.
Mais rien ne se fait en ce qui concerne cette quatre voies annoncée, et les routes existantes ne sont pas améliorées.
- En ce qui concerne l'environnement, l'histoire du projet de barrage à Savigny est édifiante.
Dans notre note du 25 novembre 2009, nous avons donné le nom des membres du CA de l'Entente Aisne-Oise (5 titulaires et 5 suppléants pour les Ardennes sur 30 représentants). On y trouve Noel Bourgeois d'Attigny et Clément Servais de Vouziers en tant que titulaires, Patrice Groff, Dominique Guérin, Marc Laménie et Jean-Luc Warsmann comme suppléants.
On peut remarquer que l'arrondissement est très bien représenté, les habitants du secteur ont-ils été bien défendus ?
Il aura fallu une élection partielle, suite au décès de Patrice Groff, pour que les choses bougent. L'élection de Thierry Deglaire, et la déclaration qu'il a faite devant cette assemblée, a été l'occasion pour le Conseil Général de monter sa défiance contre les études de l'Entente. C'est à dire que les élus ont approuvé la mise sous surveillance d'une structure dont ils sont partie prenante comme membre fondateur (le département des Ardennes) et administrateurs (les Conseillers Généraux cités).
- On pourrait aussi citer l'action sociale, avec le rachat de la friche SIETAM à Vouziers pour y construire un des pôles des actions de solidarité du Département.
Après de longs mois d'attente, le bâtiment en brique a été démoli. Depuis on attend toujours qu'un nouvel ensemble soit créé, alors que les besoins locaux et la situation d'isolement du secteur nécessitent des mesures urgentes.
La droite domine le département depuis des années, et son bilan n'est pas brillant, avec des finances qui sont de plus dans le rouge.
Notre secteur est bien représenté dans l'assemblée, avec là aussi une quasi hégémonie de la droite UMP : le bilan des élus du secteur n'est pas plus positif que celui de l'ensemble.
Il est temps de faire place au renouveau pour le canton.
Il y a 5 ans, le numéro 46 de L'An Vert titrait ainsi son éditorial.
Quelques semaines après la disparition de Raymond Goury, les membres d’Ecologie-Solidarité voulaient rendre hommage à celui qui, depuis de longues années, animait leur groupe. 5 ans après il existe toujours, même si des changements se sont produits. Il n'y a pas eu de participation à la liste de gauche aux dernières municipales, certains ne sont plus présents dans le groupe, L'An Vert est devenu également un blog.
Mais l'essentiel a été préservé : des convictions intactes et un engagement clair.
Raymond Goury avait été candidat aux élections cantonales en 1992. En relisant L'An Vert n°5 (une pièce de musée !), on s'aperçoit que les thèmes défendus à l'époque restent actuels :
Raymond était arrivé en tête de la gauche, devant le candidat du PS. Ce succès remarquable, il le devait principalement à son action inlassable, en tant que citoyen et en tant qu'élu, pour l'action sociale à Vouziers. Même battu au deuxième tour, cela restera un de ses plus beaux combats. (Avec aussi la lutte contre la centrale de Chooz).
Sur la photo ci-dessus, Raymond prend la parole lors de la proclamation des résultats du premier tour des cantonales de 1992
Depuis cette date, d'autres ont porté le flambeau de nos idées, en particulier aux 2 élections cantonales suivantes, avec des scores à chaque fois très honorables.
Lors des obsèques de Raymond, il a été affirmé au nom du groupe "Ecologie-Solidarité" : Nous serons encore là demain pour nous battre, parce que nous avons des convictions, mais désormais avec une raison de plus : parce que nous le devons à la mémoire de Raymond.
Nous avons tenu notre promesse, et nous continuerons à le faire : Nos idées, tes idées, seront plus que jamais présentes dans les débats à venir.
Ce dimanche se déroulait le premier tour des électionds cantonales à Monthois.
Ces élections étaient organisées suite au décès de Patrice Groff qui était le conseiller général du canton.
Au premier tour c'est le candidat soutenu par l'UMP qui arrive en tête.Vincent Fleury recueuille 360 voix est devra donc affronter un deuxième tour.
En deuxième position, on trouve Thierry Deglaire (photo ci-contre) qui compte 311 voix, et sera donc l'adversaire unique de V Fleury.
T. Deglaire est le maire de Saint-Morel, et considère que le pôle scolaire de Machault et la retenue sur l'Aisne à Savigny sont deux dossiers majeurs pour le canton.
Les trois autres candidats ne franchissent pas la barre de 10% qui leur aurait permis de se maintenir.
Le deuxième tour apparaît donc assez ouvert, étant donné le relativement faible écart entre les deux candidats, et l'incertitude sur le report des autres électeurs.
Note du 23/11 : la barre est fixée à 12,5% des inscrits pour pouvoir se maintenir, seuls les 2 premiers candidats dépassent ce chiffre.
L'an Vert a reçu la profession de foi de Jean Duterte, candidat pour le PCF à l'élection cantonale de Monthois (suite au décès de Patrice Groff)
Nous publierons bien volontiers tout document semblable d'une candidature de gauche ou écologique qui nous parviendrait.
Les positions définies ci-dessous sont celles des candidats, elles n'engagent pas l'An Vert.
Election cantonale - Canton de Monthois
22 et 29 novembre 2009
Jean Duterte
Patricia HONOREZ (suppléante)
Agir à gauche pour le maintien des services publics et de l'emploi dans le canton et les Ardennes
Les pouvoirs attribués aux départements sont de plus en plus importants : le conseiller général est un élu qui a des responsabilités et dont les décisions influencent fortement la vie quotidienne des Ardennais. Ses compétences sont le logement, la politique sociale, les routes, l'activité économique, la gestion des collèges.
Avoir un élu proche des gens, qui s'occupe de ces questions, avec la volonté d'orienter les décisions dans le sens de l'intérêt des habitants, est primordial pour le développement local.
Notre candidature est la seule déclarée à gauche : notre ancrage politique affirmé est un atout et une garantie pour avoir la certitude que jamais nous ne favoriserons les profits financiers de quelques grands affairistes au détriment des Ardennes. Nous exigeons pour notre département trop souvent oublié du pouvoir, et qui subit durement la casse économique et sociale de Sarkozy, qu'il bénéficie d'une aide exceptionnelle au nom de la solidarité nationale.
Le département mérite mieux que la gestion de l'actuelle majorité qui s'est tristement illustrée par sa complicité dans la détérioration ou la disparition des services publics : fermetures de collèges comme Machault (avec le soutien d'une partie des élus du PS), sous-préfecture de Vouziers et trésoreries menacées, Pôle emploi qui n'a pas les moyens de fonctionner, liquidation de bureaux de poste (privatisation en cours), de tribunaux, mise en déficit des hôpitaux publics (déjà 1 M d'euros pour Vouziers, des gardes de nuits, des emplois et des lits supprimés, maternité et bloc opératoire menacés) ...
Cette désertification qui touche durement les campagnes est aggravée par l'attribution aux entreprises de fonds publics sans contrôle ou contrepartie réelle. L'argent du fond stratégique d'investissement (FSI) attribué par l'Etat et les impôts versés par les contribuables au département se retrouvent financer des licenciements en série (Nexans, Estamfor, Thyssenkrupp, ...). La droite locale le cautionne, tout comme la dérive ultralibérale de la politique agricole et la déréglementation qui l'accompagne : les agriculteurs méritent mieux qu'une charité ponctuelle et des emprunts supplémentaires. On ne peut accepter que les Ardennes soient réduites à être un dépôt de déchets nucléaires d'une EDF privatisée.
Des propositions concrètes pour le canton de Monthois et les Ardennes
Services publics, des atouts pour l'avenir :
Action sociale, le droit de vivre mieux :
Fiscalité, un rééquilibrage nécessaire :
Démocratie locale, la nécessaire transparence :
Emploi et agriculture, le refus de la fatalité :
Un aménagement du territoire équilibré :
Contre la liquidation des services publics, de l'emploi et de l'agriculture,
POUR LA SEULE CANDIDATURE DECLAREE A GAUCHE, VOTEZ PCF.